Préparé pour le REFAD par M. Jean Loisier, ce mémoire brosse un portrait des limites et défis auxquels est confrontée la FAD au Canada francophone en 2013. Depuis le début de la décennie 2000, la FAD est prise dans un maelström technologique qui l’a amenée à découvrir des opportunités mais aussi à se remettre en question, tant au niveau de ses principes qu’à celui de ses pratiques dans un contexte éducatif et une société en pleine évolution. Bien des limites technologiques ayant été repoussées, les adaptations ou les changements qui en ont découlé, semblent, dans l’ensemble, avoir permis de bonifier l’offre de services en FAD aux trois ordres d’enseignement au Canada : secondaire, collégial et universitaire. Comme dans tout processus évolutif, les changements, même bénéfiques génèrent de nouveaux défis. Quid de ces défis ? Tel est le propos de ce mémoire.
Dans ce mémoire, après avoir présenté une synthèse des modalités très diversifiées de prestation de formation à distance, dont certaines se rapprochent étrangement des formations hybrides en croissance sur divers campus, on présente les contraintes administratives et/ou géopolitiques qui encadrent les services offerts en FAD dans les diverses provinces canadiennes. On présente ensuite l’état des limites et opportunités technologiques actuelles avec lesquelles la FAD doit ou peut composer, ainsi que les défis pédagogiques qui en sont tributaires. Enfin, on soumet les défis liés aux clientèles très diversifiées, auxquelles s’adressent ces formations à distance. Si une revue des plus récentes publications spécialisées sur les problématiques de la FAD, en général et au Canada en particulier, a permis de cibler les thèmes de cette recherche, les constats s’appuient sur les données d’une enquête approfondie auprès de vingt-deux responsables et praticiens de diverses institutions francophones canadiennes aux trois ordres d’enseignement, tant au Québec que hors Québec.
Ce document est disponible à partir de Limite et défis de la FAD Mars 2013
L’équipe du REFAD tient à remercier M. Loisier pour la mise en oeuvre du projet. Ce dernier a été rendu possible grâce à un financement du Ministère du Patrimoine canadien (http://www.pch.gc.ca/).